Interviewes

Mercato : le point avec Beppe Marotta

Avec grand plaisir, nous avons lu aujourd’hui dans les pages que quotidien génois, « Il Sexolo XIX », une interview de l’administrateur délégué de la Sampdoria, Beppe Marotta.

A la question concernant la conclusion du mercato pour le club blucerchiato, ou du moins à l’acquisition des deux « pièces manquantes » en défense et en attaque, Marotta a répondu : « L’an dernier, Cassano et Montella sont arrivés en cours de stage d’avant saison. D’ici la fin juillet, je pense que les rangs seront définis et au complet ».

Marotta a ensuite résumé ainsi le mercato blucerchiato : « Construire un projet sur des bases solides. Stankevicius est arrivé, Cassano a été conservé, il y a aussi les arrivées de Padalino et Dessena. Nous avons confirmé 10/11ème de l’équipe arrivée sixième la saison dernière. Les quatre défenseurs sont valides, nous cherchons un défenseur qui soit en mesure de se battre avec eux pour être titulaire ou un qui soit plus fort que tous les autres. Prendre un joueur seulement pour le prendre est la plus grande erreur possible à ne pas commettre ».

Marotta a ensuite évoqué Shevchenko : « La Samp intéresse de nombreux joueurs d’équipes de haut de tableau […] La Samp pourrait être une destination qui plairait à Sheva mais il y a aussi de gros problèmes concernant le salaire à verser ».

Marotta a défini l’actuelle masse salariale à environ vingt millions d’euros, précisant que maintenant, certains clubs disposant d’effectifs imposant seront obligés de vendre des joueurs, quitte à les vendre en-dessous de leur valeur réelle : « Des équipes avec des effectifs énormes comme l’Inter, l’Udinese, le Milan ou la Lazio…seront forcément contraintes de laisser certains joueurs de côté. Il vaut mieux avoir un effectif de vingt joueurs comme nous, avec un projet à compléter que des effectifs avec quarante ou cinquante joueurs sous contrat ».

Pour conclure, Marotta confirme que cette saison, Palombo restera certainement encore en blucerchiato : « Il m’a également avoué qu’il voulait finir sa carrière ici » puis il a expliqué les raisons pour lesquels il demeure à la Sampdoria en refusant de rejoindre les nombreux clubs qui souhaitent s’attacher ses services : « A la Sampdoria, j’ai trouvé la vraie signification de mon rôle. Riccardo Garrone donne des lignes claires aux actionnaires ensuite j’ai de l’autonomie et une liberté totale. Les premières saisons ont été difficiles parce que nous avons dû construire les fondations, il n’y avait pas de secteurs de jeunes. Ensuite, les victoires dans le Scudetto Primava et la Coppa Italia Primavera sont arrivées et ça m’a vraiment ému ».

Mazzarri gonflé à bloc

L’entraîneur Walter Mazzarri, après avoir remercié Marotta pour les paroles d’estime de son directeur sportif, a admis que cette saison serait riche de motivation : « Disons que le défi est encore plus fascinant. L’an dernier, nous avons semé et nous nous sommes fait connaître, maintenant on repart plus tranquilles mais plus motivés et enthousiastes que jamais. Cette équipe a une physionomie, une solidité et une vraie conviction, peu importe les joueurs alignés. C’est la base sur laquelle j’insérerai les nouvelles recrues et les jeunes en espérant de réussir à faire comprendre à tous à quel point c’est important de ne jamais de contenter. Les succès, j’ai entendu Mourinho le dire lui-même, il faut les oublier tout de suite. Aucun pronostic, nous devons juste avoir l’envie de nous améliorer ».

A quelqu’un qui lui demandait si les divers absences et le mercato pas encore conclu pourraient représenter un problème, Mazzarri a répondu : « Au delà des absences qui nous rendent fiers, qui sont les sélections de joueurs en équipes nationales (Poli, Fiorillo et Koman participent à l’Euro Under 19), je dis que ça ne me pose pas de problèmes. Nous avons tellement de jeunes à insérer, nous avons une équipe au sein de laquelle la quasi totalité sait ce que j’attends d’eux. Fin du discours : parce que je n’ai pas changer. Je n’ai jamais parlé de mercato avec vous et je continuerai à ne pas le faire ».

Voilà comment Mazzarri voit la saison prochaine pour l’équipe blucerchiata : « L’an dernier, quand j’avais vu qu’il fallait changer de système de jeu, je l’ai fait. Cette année, nous verrons si sur la droite les joueurs appelés à remplacer Maggio réussiront à jouer de la même manière ou si nous changerons quelque chose. Mais nous partons d’une équipe qui avait trouvée la quadrature du cercle, ne l’oublions pas […] On ne peut pas parler d’objectifs précis. Moi je peux juste promettre que je demanderai aux joueurs de conserver d’état d’esprit qui était le notre l’an dernier. Celui d’une équipe qui joue et qui rentre sur le terrain pour gagner peu importe le terrain où l’on joue tout en gardant l’idée de montrer du beau football. C’est notre credo, ce sera le terrain à dire où ça nous mènera. Rappelez-vous aussi que nous avons une Serie A très proche du niveau absolu avec tous les grands clubs représentés et d’autres équipes protagonistes d’investissement vraiment notoires ».

Pour conclure, Mazzarri voit le défi en Uefa comme un objectif à poursuivre et pas un poids comme l’an dernier : « Nous avons sué et gagné le droit de participer à cette compétition. Ce sera une occasion importante afin d’affronter d’autres réalités et c’est surtout redevenue une compétition de grand prestige. Nous, nous aimerions simplement aller le plus loin possible ».

Conférence de presse de Marotta - Avant saison

La conférence de presse de début de saison du club blucerchiato a débuté dans la tristesse avec une pensée pour le jeune milieu de terrain Gionata Mingozzi, qui a perdu la vie dans un accident de voiture en début de matinée.

Beppe Marotta a admis que la Sampdoria a hésité à effectuer la présentation de l’équipe en respect pour le joueur : « J’ai parlé avec le père et tout le monde au sein de la Sampdoria est proche de la famille du joueur. Nous avons réfléchi si effectuer ou non la présentation était la bonne solution mais si nous sommes ici, c’est parce que nous pensons que Gionata l’aurait voulu ».
Beppe Marotta a ensuite parlé de la saison à venir en rappelant le bon résultat obtenu la saison dernière : « La Sampdoria est une club solide, capable d’effectuer un programme de sport au plus haut niveau, mais le résultat obtenu l’an dernier a été au-delà de nos espérances. Je crois qu’on a pu s’apercevoir à quel point Mazzarri était bon.. J’en ai vu passer des entraîneurs et je peux le dire : une grande carrière l’attend. Je pense à sa capacité de gérer un groupe, je pense au rôle précieux qu’il a joué pour faire évoluer au mieux Cassano… Un joueur qu’avec une énorme fierté et une belle satisfaction, nous avons retrouvé en équipe nationale. Le fait d’avoir confirmé dix des onze titulaires de la saison dernière est une chose positive (Seul Maggio est parti). Surtout si l’on pense que la quasi totalité des joueurs actuellement au club nous appartiennent réellement, sans prêts ni copropriétés : un effectif jeune et de qualité. Où peut-on finir ? Difficile de faire des pronostics surtout que ça ne dépend pas que de nous : bien sûr, nous voudrions exprimer au mieux des ressources techniques, mentales et humaines que nous avons à disposition. Si ensuite, on réussit à répéter l’extraordinaire championnat réalisé la saison dernière, et bien tant mieux.. Sans oublier aussi les résultats obtenus par le secteur des jeunes, avec la Primavera sacrée championne d’Italie et également vainqueur de la Coppa Italia. C’est un signe que le programme mis en place par le club est saison et que les jeunes, chez nous, sont considérés comme le noyau dur du club et la continuité dans le futur ».

Beppe Marotta a ensuite évoque le mercato : « La ligne guidée par nos actionnaires a été claire, réinvestir les sommes perçues lors des ventes. Le sacrifice de Maggio a été très dur mais il nous a permis d’effectuer toutes les autres opérations… Ensuite nous sommes allés à la recherche de joueurs avec des caractéristiques déterminées, mais surtout ne pas dépenser seulement pour dépenser : des joueurs jeunes avec un salaire peu élevé et avec un futur prometteur. Dessena, par exemple. Nous savons qu’il nous manque un élément par ligne ais nous savons aussi que le stage d’avant saison sert à évaluer pleinement les joueurs que nous avons à disposition….Je conclurai en vous disant que nous restons prêts à profiter d’éventuelles occasions qui pourraient éventuellement se présenter ».

Marotta a ensuite admis que la Sampdoria a effectivement contacté les attaquants dont les noms circulent dernièrement dans la presse : « Ces noms ont tous été contactés, l’admettre ne coûte rien. Une des caractéristiques d’un manager est de toujours chercher à obtenir le meilleur mais d’un autre côté il ne faut pas perdre de vue la réalité et rester réaliste. Nous aimerions trouvé un joueur qui puisse faire passer des émotions : le foot est fait aussi et surtout de beau jeu, comme par bonheur nous l’a fait voir Mazzarri la saison dernière et nos supporters ont su l’apprécier. Nous aimerions offrir à l’entraîneur et à ceux qui aiment la Samp, un effectif le plus à la hauteur possible du triple travail qui l’attend avec le championnat, la Coupe d’Italie et la Coupe Uefa, mais les difficultés existent. L’idéal serait de profiter d’autres situations similaires à celle qui nous a permis de recruter Cassano l’an dernier. Pazzini est jeune et suscite de l’émotion, nous sommes tous d’accord. Mais il ne nous appartient pas et donc il faut négocier pour tenter de l’obtenir : nous sommes en train de le faire mais nous devons reconnaître que ce sera difficile de mener à bien cette négociation. Ce qui me fait plaisir aussi, il faut l’admettre, c’est que la Sampdoria recommence à être une équipe que l’on a envie de rejoindre : pour son histoire, son entraîneur, pour l’effectif en place et aussi parce que, honnêtement, ici on se sent bien […] Bonazzoli mérite de la confiance et même si nous avons pensé le céder, je suis convaincu qu’il peut tenir un rôle important. Ce groupe a gagné du respect, ce n’est pas facile ensuite de trouver des gars meilleurs qu’ici… Montella ? Pour son professionnalisme et la symbiose qui se créé entre lui et l’environnement local, je ne peux qu’en dire du bien, mais dans le discours il y a également d’autres données qui obligatoirement laissent de côté les sentiments. Parler aujourd’hui d’un éventuel retour de sa part n’est pas absurde, c’est juste hors du temps ».
En parlant d’attaque, quelqu’un a demandé à Marotta des nouvelles d’un hypothétique retour en blucerchiato de Marco Borriello : « Son destin dépend du Milan, qui ne le cédera pas je crois et ce n’est pas un objectif que l’on vise avec décision. Ensuite, ce qui ne se passe pas un soir peut arriver le lendemain… ». Une réponse qui a donnée des frissons aux tifosi genoani.

Le milieu de terrain qui marque. Racheté par la Samp après un championnat retentissant, Paolo Sammarco sourit lorsqu'on lui reparle de ses premiers mots accordés l'an dernier à sampdoria.it "Grinta et générosité sont les mots qui me définissent le mieux". "Mais j'avais aussi dit que je n'étais pas contre le fait de jouer techniquement" corrige-t-il aujourd'hui. "Je dirais que lorsque nous sommes passés au milieu de terrain à cinq, ça s'est vu...Je suis content, content de la façon dont la saison s'est déroulée et heureux que la Samp ait cru en moi en me rachetant à 100%. On espère faire aussi bien cette saison".
Sachant que les surprises sont dures à répéter: "C'est vrai, mais le groupe est resté le même et le club travail toujours sérieusement. Nous savons comment faire, on connait déjà les schémas de jeu du coach et nous avons tous envie de ne pas nous arrêter maintenant. L'idéal serait conserver le même rendement que la saison dernière à domicile tout en nous améliorant à l'extérieur...et puis le soutien de la Gradinata Sud a été une vraie folie l'an dernier...et puis le derby...je les ai manqués tous les deux l'an dernier, cette saison je veux être protagoniste. Et gagner, c'est clair".

Le président de la Samp hausse le ton

Le président de la Sampdoria a lancé son cri d'alarme concernant ce qui se passe actuellement à la Ligue italienne de football. Le président blucerchiato confirme encore une fois être un élément extérieur au monde qui gravite autour de la planète football. Les rédactions du site Tifosamp apprécient encore une fois la prise de position du président blucerchiato, et souhaitent que finalement quelque chose change au sein des sommets de la ligue italienne de football.

L'argument qui a de nouveau fait descendre notre président sur le champ de bataille, a été la prochaine élection du conseil de direction de la Ligue. Les phrases publiées dans les principaux journaux italiens, et désormais connues de tous, ont mis en évidence de la sincérité en allant droit au but: « je souhaite que mes collègues comprennent qu'il faut un président super partes, avec grande expérience, grand charisme, capable, qui représente les intérêts de tous et relance la Ligue, même si dans le football on ne sait rien. Au lieu de cela, on arrive à ce que quelqu'un propose Moggi. La Ligue a très peu fait ces dernières années et, par chance, grâce à une étrange règle de notre système, avec l'échéance olympique, tous les sièges seront renouvelés ».

Le président Garrone a aussi expliqué pourquoi il a refusé de présenter un candidat: « ma position est connue, et sur Matarrese je ne veux pas me répéter. Un nom pour la présidence ? Non, si je le faisais, ça serait tout de suite fichu, parce que ça voudrait dire que je favoriserais la Sampdoria. C'est ça la mentalité de mes collègues. Si ça continue ainsi, ça va finir que quelqu'un propose Moggi comme président, vu qu'il a repris de la visibilité. J'ai entendu aussi cette blague ».

Mais le président blucerchiato est optimiste pour le futur: « maintenant, même ceux qui ont eu des avantages ces dix dernièrs années des différents présidents, il y la conscience qu'il vaut mieux changer de méthodes ».

Le président Garrone rencontre la presse

Hier, le président de la Sampdoria, Riccardo Garrone, a rendu visite à l’équipe blucerchiata au Val di Fassa, lieu du stage estival du club, afin de saluer les joueurs et techniciens doriani.

Au terme de la rencontre, le président a convié la presse pour sa première rencontre officielle avec des journalistes cette saison. De nombreux thèmes ont été abordés par Garrone, lequel s’est déclaré heureux du nouvel effectif blucerchiato mis en place. Les journalistes, par contre, lui ont demandé des explications sur la relation existant entre lui et le joyau blucerchiato, Antonio Cassano : « Je crois que c’est un sentiment que d’autres aussi, à ma place, auraient éprouvé. En plus moi, j’ai de nombreux garçons, de nombreux petits-enfants, c’est normal qu’un beau rapport se soit instauré aussi avec Antonio qui est un garçon sympathique doté d’un talent incroyable et qui a su se faire aimé par tout l’environnement du club depuis son arrivée : Nous sommes heureux de l’avoir ramené en Italie, au sein d’un club prestigieux. Pour lui, il fallait faire une exception à la règle que nous nous sommes fixés sur les salaires, même si nous continuerons à suivre les limites économiques qui font maintenant partie de la ligne directrice du club. Antonio est lié à moi par un rapport d’un certain type, mais ce n’est pas pour ça qu’il jouit d’un traitement différent des autres footballeurs. J’aimerais qu’Antonio reste avec nous même après la fin de son contrat en 2013 ».
Sur l’équipe en général : « Aujourd’hui, j’ai eu l’occasion de voir les joueurs et je les ai trouvés bien, motivés, plein d’envie, surtout les nouveaux : j’ai vu une grande cohésion et l’envie de bien faire, signe que le début de saison est positif. Je suis satisfait de la façon dont j’ai trouvée la Samp ».

Le président Garrone a ensuite évoqué Fornaroli et des jeunes du vivier blucerchiato : « De ce jeune, j’en ai entendu le plus grand bien, Marotta et Asmini m’en parle, ensuite je lis ce que vous racontez vous : peut-être qu’il n’est pas habitué à travailler durement comme ici e Italie, mais il a une bonne tête et un super caractère […] Marilungo, je le définirais comme un jeune Bellucci, il lui ressemble beaucoup physiquement et il se peut que pour lui aussi la taille ne soit pas un facteur limitatif, comme ça n’a pas été le cas pour Claudio. Par ailleurs, Bellucci récupère vraiment bien et il sera bientôt parmi nous. […] Les jeunes ont gagné le Scudetto et la Coppa Italia de la catégorie d’âge, ce n’est pas un hasard. Et ce n’est pas un hasard s’ils jouissent de la confiance du club, personnellement, je suis très satisfait des résultats obtenus la saison dernière, signe que les choix de la Sampdoria étaient les bons ».

Riccardo Garrone a aussi évoqué le mercato en démentant les rumeurs relatives à la tractation pour tenter de faire venir Shevchenko en blucerchiato, tout en déclarant que le mercato n’était pas fini pour la Samp : « Shevchenko est une invention de votre part et encore aujourd’hui, je rencontre des jeunes qui me demandes si on arrivera à le faire venir ou non. Moi je dis que d’un point de vue salariale, Shevchenko n’est absolument pas un joueur pour la Sampdoria, à cause des choix du contrôle des dépenses que j’évoquais tout à l’heure […] Il est évident qu’il nous manque quelqu’un, Marotta s’est pris une semaine de pause mais je ne crois pas qu’il dorme. Je suis sûr que lui et Paratici, si une occasion devait se présenter, ils ne la laisseraient pas filer ».

Pour conclure, le président Garrone a parlé du prochain championnat qui voit dés la première journée l’équipe blucerchiata recevoir les champions d’Italie, l’Inter : « commence ainsi est stimulant, je suis sûr que nous nous comporterons bien et à têtes hautes, Mourinho ou pas Mourinho. Le championnat ? Difficile comme chaque fois, même si je n’ai pas vu énormément de mouvements parmi les petites/moyennes équipes. Nous espérons pouvoir nous approcher des places qui sont toujours occupées par les gros ».

Cassano face à la presse !

Hier, le fuoriclasse blucerchiato, Antonio Cassano, a rencontré la presse pour la première fois de la saison. L’occasion pour Cassano de renouveler son amour pour le club et provoquer les tifosi genoani.

Le Cassano qui s’est présenté à la presse est rayonnant, bronzé et aussi précis que ses ouvertures sur le terrain. Une des premières réponses est réservée à ceux qui lui demandent ce qu’il pense des « sirènes » des grands clubs : « Les sirènes ne sonnent que si on les fait sonner, ça dépend toujours du footballeur. Quand elles sonnent, ça veut dire que celui-ci veut se faire de l’argent et moi l’argent ne m’intéresse pas. Quand mon contrat prendra fin, j’aurai 31 ans, à 34 j’arrêterai le foot. On est déjà en train de parler avec Marotta pour allonger le contrat jusqu’à cette date (en plaisantant). […] Ici j’ai trouvé ce que je n’avais jamais eu en dix ans de foot. Il y a un club qui me fait me sentir important, du président qui me veut un bien fou aux tifosi. En plus, j’ai trouvé Marotta, la première personne dans le monde du foot qui me comprend ainsi que ses collaborateurs. Dés que je commets une erreurs, ils m’envoient un message pour me faire part de leur soutien, pour me dire qu’ils sont là en cas de besoin, ça ne m’était encore jamais arrivé. Je veux rester ici encore longtemps, aussi parce que le directeur sportif sait que s’il me fait partir, je lui mettrai les gens contre lui (Rires)…[…] J’ai renoncé à beaucoup d’argent pour rester ici pour mon plus grand bonheur, qui n’a pas de prix. La bonheur je l’ai trouvé ici, même si j’ai joué dans le plus grand club du monde, le Real Madrid, où beaucoup paieraient pour signer là-bas. Mais pour moi, la Samp est l’équipe la plus importante, elle m’a donné la vie, la confiance, elle m’a fait revenir le sourire. Avec tout le respect pour ceux qui en ont peu : l’argent compte peu pour moi ».

Cassano a également commenté le mercato blucerchiato, en expliquant les raisons pour lesquelles il n’a pas pris le numéro 10 : « Dessena est un très bon remplaçant de Volpi et Bottinelli est un très bon renfort. Un joueur important comme Maggio s’en est allé mais Stankevicius et Padalino, je suis certain, ne le feront pas regretter […] L’équipe me plait beaucoup, nous pouvons lutter pour la qualification Uefa. D’ici deux / trois ans, nous pouvons arriver en Champions League et pour moi ce serait beau, ce serait comme gagner un Mondial. […] Pourquoi je n’ai pas pris le numéro 10 ? Le prochain miracle de Marotta sur le mercato le prendra ! ».

Antonio Cassano a aussi fait un grand compliment à Marotta : « Il est maintenant habitué à surprendre tout le monde, il est le Cassano des directeurs sportifs vu ses qualités. S’il avait à disposition la moitié de l’argent que dépense le directeur sportif de la Fiorentina, Corvino, on remporterait trois scudetti de suite ».

A ceux qui lui demandent s’il compte devenir une bandiera pour la Sampdoria, Cassano répond : « Ce maillot, un grand champion comme Mancini l’a endossée. Peut-être que d’ici six / sept ans je pourrais me rapprocher de ce qu’il a fait à Gênes ».

Antonio a ensuite parlé de son rapport avec la ville de Gênes et de l’importance de sa relation avec son amie Carolina Marcialis : « Genova est une très belle ville, on m’en avait mal parlé alors qu’elle me plait énormément. La seule chose qui me pose problème est que selon moi, on mange mal à Gênes, je déteste le pesto ! Mais bon, il y a toujours le soleil, il y a la mer, les gens sont chaleureux. Je préfère Gênes à Madrid, je sais que ça peut sembler étrange mais c’est la vérité. Où il y a la mer ça change tout et puis moi je vis au bord de la mer e je suis heureux ici. […] si j’étais parti, elle n’aurait probablement pas pu me suivre. Ma renaissance, je le dois à 80% à elle. Marotta a peut que nous nous quittions parce que sinon je pourrais partir…la seule chose, c’est qu’elle est championne d’Europe (de Water-polo) et que moi je ne le suis pas ».

Pour conclure, voici les déclarations qui ont fait bondir les tifosi genoani : « Nous sommes plus forts qu’eux et ils le savent, nous n’avons pas besoin de le leur dire. Ça, ce sont les matches que j’aime et puis avant le derby, on est tous sur-motivés alors qu’eux, ils deviennent tout pâles…ils ont peur…le dernier verdict est celui du terrain, mais eux ils savent que nous sommes plus forts. Forza Samp. Sempre ».

Sampdoria : Padalino a envie du derby

Contre Lecce, dimanche, il a été l’auteur d’une superbe première mi-temps. Une performance pleine de cœur, de dynamisme dont l’assist gagnante sur l’ouverture du score de Delvecchio, en aura été la parfaite démonstration. Ensuite, sans prévenir, sa cuisse l’a trahi alors qu’il effectuait l’énième débordement le long de l’aile droite : « J’ai senti un « secousse » et j’ai préféré m’arrêter, maintenant je me connais. Dans le passé, j’ai déjà connu d’autres problèmes du même genre, souvent à des moments où je me sentais bien. Ceci est une de mes limites ; ces problèmes ne devraient pas arriver à un joueur professionnel, peut-être que je fais des erreurs quelque part ». Pour lui, évidemment, pas de match face à Catania (une de ses ex-équipes), même si l’attention de tout le monde est déjà tournée sur le « Derby della Lanterna » du 7 décembre prochain face au Genoa : « Le derby…j’y pense depuis que je suis arrivé à Gênes. Ils m’ont dit qu’un match comme celui-ci n’existe nul part ailleurs dans le monde. Je ressens déjà la pression particulière autour de cette rencontre, j’espère de pouvoir y arriver en grande forme ».

Tutti pazzi per Pazzini! *

Il est inutile de le nier, l’arrivée au club de Giampaolo Pazzini a complètement transformé l’équipe blucerchiata et comme souvent dans ces cas-là, les louanges arrivent de toutes parts pour le nouveau duo offensif doriano.

Le compliment qui fait certainement le plus plaisir est celui venant de l’inoubliable champion blucerchiato, Gianluca Vialli : « Pazzini et Cassano comme moi et Mancini ? Je crois vraiment que oui. L’entente entre les deux est née spontanément et de façon naturelle. Cassano a tous les coups du génie et Pazzini comprend et lit le match comme son équipier. Et puis ils ont la tête « da Sampdoria », pour endosser ce maillot, il faut un certain type de mentalité ».

Une petite douche froide dans l’enthousiasme blucerchiato arrive cependant des mots de l’administrateur délégué du club, Beppe Marotta, lequel répond ainsi à une question des journalistes sur la permanence du duo offensif la saison prochaine : « Personne ne peut faire de promesses à ce moment de la saison. En attendant, nous devons finir au mieux ce championnat difficile pour nous. Profitons du présent. C’est un duo offensif plutôt jeune, ils ont 27 et 25 ans. Ils sont dans l’âge de la maturité et ils nous offrent des moments de grande joie. Ils marquent des buts et le leur prévois à moyen terme un parallèle avec Vialli et Mancini qui puisse devenir réalité ».

Dans le cours de la même interview, diffusée dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, Beppe Marotta souligne le validité de l’opération financière qui a portée Pazzini à la Sampdoria : « Je pense vraiment qu’aujourd’hui la valeur de Pazzini a au moins doublé ». Pour rappel, la Samp a acheté l’attaquant à la Fiorentina pour la somme de neuf millions d’euro en janvier dernier.

* Tous fous de Pazzini!

Garrone relance la polémique après Parma-Sampdoria

Le président de la Sampdoria, Riccardo Garrone, revient durement sur la dernière rencontre de la Sampdoria face à Parma dimanche, et commente le penalty accordé puis refusé en faveur de son équipe : « Il y a quelqu’un là-haut qui ne nous veut pas dans la zone Champions League. Je crois que les commentateurs, les médias, les passionnés de foot, tous se demandent ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas la première fois. Déjà les années passées nous avons vécu de graves erreurs d’arbitrage avec des penalties en notre faveur oubliés, bien plus évident que celui sur Mannini : je rappelle ce qu’il s’est produit au match aller contre Parma et le dimanche suivant face à la Lazio. Là-haut il y a quelqu’un qui ne nous veut pas dans la zone Champions League. Là-haut, il y a le bon Dieu mais également le diable ». Certains mauvais esprits verront peut-être dans cette expression une métaphore afin de parler de Galliani, le directeur sportif rossonero, lequel est soupçonné par certains de diriger la Lega Calcio à sa guise…

Cependant, Riccardo Garrone n’a pas fini là puisqu’il enchaine : « Le but de Parma n’est pas valable. Il y avait deux joueurs gialloblù hors-jeu et qui faisaient action de jeu, génant notre gardien ». Sur le penalty accordé puis retiré : « Je n’arrive pas à comprendre comment cet arbitre a pu changer de décision, il semblerait qu’il a subi la pression des joueurs parmesans, mais je ne donne pas de jugements là-dessus. Je ne veux pas faire de polémiques avec les arbitres mais cela reste très décevant ».

Une dernière phrase ironique sur le sommet du 12 mars prochain qui réunira la Lega Calcio, la Fédération italienne ainsi que Pierluigi Collina, lequel est chargé de la désignation des arbitres : « J’ai suggéré de faire venir les forces de l’ordre. Je ne voudrais pas qu’on en vienne aux mains. Moi ça va parce que je suis calme mais certains de mes collègies sont des sanguins ».

Sampdoria-Lazio Rome : La réaction de Del Neri

Au terme de la rencontre face à la Lazio, l’entraineur de la Sampdoria, Luigi Del Neri, a fait l’éloge de son groupe de joueurs tout en revenant en particulier sur le « cas Cassano ».
« Nous avons souffert durant le premier quart d’heure mais on peut également dire que la Lazio a souffert durant une heure et quart. Donc, nous avons moins souffert qu’eux et ainsi mérité la victoire ».

Comment a-t-il jugé la réaction de son équipe ? « Après le but subi à froid, l’équipe a quand-même démontré qu’elle croyait en ce qu’elle faisait et elle a ainsi réussi à retourner la situation. A la fin du match, on a quelques peu été bougés : paradoxalement, en supériorité numérique, nous avons souffert mais le classement devient intéressant et donc la tension va commencer à être présente et il va falloir apprendre à la gérer. Disons qu’en fin de rencontre, c’est la peur de ne pas réussir à l’emporter qui a créé cette situation mais l’équipe a bien tenu, faisant preuve de maturité ».

Enfin, quelques paroles sur certaines individualités de l’effectif blucerchiato : « Guberti a été très bon tout comme l’a été Semioli. C’est la loi du foot, nous avons deux ailiers adaptés à notre jeu et deux attaquants qui ont l’habitude de revenir défendre. Nous sommes dynamiques, dans les un contre un, nous sommes performants. J’aimerais souligner également la performance de Zauri qui a très bien aidé Semioli en phase offensive, ce qu’il nous a manqué à gauche. Et ce n’est pas la faute d’Accardi, qui a bien joué lui aussi, même s’il était disposé à un poste qui n’est pas le sien à la base ».

Dernier argument du jour, le retour de Cassano en match officiel : « J’avais dit qu’il lui faudrait encore une vingtaine de jours pour retrouver une condition optimale. Antonio était sur le banc au début de la rencontre mais il a bien aidé l’équipe en fin de match. Je l’ai fait jouer vingt-cinq minutes pour qu’il retrouve les sensations du terrain, qu’il retrouve la mentalité à avoir pour nous aider dans les onze rencontres qu’il reste jusqu’à la fin de la saison. Maintenant il retrouvera petit à petit la forme, en jouant des bouts de match, l’important c’est qu’il revienne avec nous. Je n’ai jamais dit qu’Antonio n’était pas un joueur fait pour cette équipe, je pense qu’il est un joueur important mais avant tout un joueur du groupe. L’important c’est que lui et moi nous nous soyons compris, qu’il ait compris notre disponibilité, du club, envers lui. Il a compris qu’il s’était mal comporté vis-à-vis du groupe et il s’est mis a disposition, pour nous c’est une valeur ajoutée, j’ai confiance en lui pour ce rush final qui nous permettrait de pouvoir arriver dans des positions au classement qui étaient impensables en début de saison.»

Sur l’objectif de la saison (finir dans le top dix) : « Nous ferons tout pour arriver le plus haut possible mais sans nous fixer d’objectifs précis. Nous verrons dimanche après dimanche ce que nous seront en mesure de faire. Maintenant nous allons affronter Bologna et nous allons nous préparer pour ce déplacement sans penser aux rencontres suivantes ».

La victoire face à la Lazio a été l’occasion pour le milieu de terrain giallorosso, Stefano Guberti, prêté à la Sampdoria cet hiver, d’inscrire son premier but en blucerchiato.

Stefano revient sur son but sur le site officiel de la Samp : « Le but ? Une émotion unique. Marquer a été une émotion spéciale, surtout qu’il s’agissait vraiment d’une action non préparée. Il n’y avait rien de prévu, aucun schéma de jeu travaillé à l’entrainement, je ne m’attendais pas moi-même à la passe d’Angelo (Palombo). Les défenseurs laziali sont arrivés en retard sur moi et j’ai eu la réussite avec moi sur ma frappe ».

Son but lui permet de prendre une confiance certaine après quelques semaines passées à Gênes : « Je dédie ce but à tant de personnes à commencer par mon masseur parce que cette semaine j’ai eu des problèmes à l’adducteur et je me suis entrainé seulement vendredi. Je suis vraiment satisfait. Avant de venir à Gênes, je jouais peu et je n’étais pas en forme physiquement. Maintenant, match après match je récupère une forme optimale ».

Sur la forme du moment de la Sampdoria : « Aujourd’hui, je suis content pour le résultat et également pour ma performance individuelle. Si la Lazio n’avait pas ouvert le score rapidement, je pense qu’on aurait fait encore mieux. Nous avons connu quelques difficultés après le but romain, par peur d’en prendre un deuxième. Mais ensuite nous nous sommes bien repris et avons été bons au moment de retourner la situation. Cassano ? Son retour est fondamental. Sur les dernières rencontres d’ici la fin de saison, il peut nous faire faire la différence ».

Autre blucerchiato à avoir brillé aujourd’hui, Andrea Poli, comme souvent. Voici quelques unes des paroles qu’il a adressées aux journalistes à l’issue du match : « Nous avons souffert en fin de match mais il faut reconnaitre qu’ils avaient beaucoup de joueurs à vocation offensive et qu’ils poussaient également avec leurs latéraux. Ça a contraint nos ailiers à revenir bas sur le terrain, à coupant ainsi l’équipe en deux. Ce n’était pas facile de repartir vers l’avant et c’est pour cela qu’on a eu quelques difficultés. Malgré tout, nous l’avons fait, nous avons gagné et sommes contents comme ça ».

Andrea Poli, tout juste vingt ans, répond comme un joueur expérimenté au moment où on lui demande où peut arriver cette Sampdoria au classement final : « L’entraineur a raison, nous devons avancer jour après jour. Au début de saison, il y a eu peut-être trop d’exaltation générale, maintenant regardons match après match, tout en travaillant sereinement ».