[31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
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[31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
De la lecture pour préparer la rencontre comme il faut
sampdoriani- Modérateur
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Age : 50
Date d'inscription : 19/07/2008
Re: [31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
Merci.
J'aime bien la photo du forum à droite...je la sauvegarde.
J'aime bien la photo du forum à droite...je la sauvegarde.
Re: [31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
Elle vient de la lecture ci-dessus si tu en veux une grande version. J'en ai finalement fait une variante.
Celle de dessous c'est pour toi Rafio
A domani
Celle de dessous c'est pour toi Rafio
A domani
sampdoriani- Modérateur
- Nombre de messages : 1111
Age : 50
Date d'inscription : 19/07/2008
Re: [31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
grazie ! Je préfere de loin l'icone au dessus de la photo ! lol ( )
Plus sérieusement même si nous passons une période difficile après la défaite contre bologne, il nous faut enterrer la gangraine du port !
Franchement j'y crois sachant qu'ils sont encore peut-être bien plus mal que nous !
Prono 1-2 ( obiang, icardi)
Plus sérieusement même si nous passons une période difficile après la défaite contre bologne, il nous faut enterrer la gangraine du port !
Franchement j'y crois sachant qu'ils sont encore peut-être bien plus mal que nous !
Prono 1-2 ( obiang, icardi)
rafio- Nombre de messages : 898
Age : 51
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 15/07/2008
Re: [31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
LE DERBY QUI ILLUMINE GENOVA
Inter-Milan, Lazio-Roma, Juventus-Torino. Les candidats au derby le plus chaud d’Italie sont nombreux. Mais lorsqu’il s’agit d’évoquer le plus beau, la réponse est unanime : le "derby de la lanterne" entre le Genoa et la Sampdoria enflamme régulièrement Gênes et illumine le reste du pays. "J’ai eu la chance de vivre les plus grands derbies, mais aucun n’a le parfum de la Lanterna", confirme Marcello Lippi, passé notamment par la Juve et l’Inter. "Il est moins venimeux que les autres, c’est peut-être ce qui le rend plus beau".
Médiatiquement reléguée au second plan par rapport à Milan, Rome ou Turin, la rivalité génoise est vécue avec une remarquable passion par les tifosi. Après des séjours plus ou moins prolongés des deux équipes en Série B, le derby avait été très peu disputé ces dernières années, mais la renaissance des deux clubs l’a ramené au premier plan. Dans les esprits longtemps avant le jour J, il reste au centre des conversations longtemps après, les vainqueurs ne cessant de rappeler le résultat aux perdants. A Gênes, le derby ne dure pas 90 minutes mais 365 jours.
Les origines
Le phare (lanterna) qui domine la ville et a guidé de nombreux navires, dont ceux de Christophe Colomb, natif de Gênes, a également donné son nom à la rencontre qui met aux prises le club doyen de la Botte, le Genoa Cricket and Football Club, à l’un des plus jeunes sous sa forme actuelle, l’UC Sampdoria. Créé en 1893, le Genoa a conquis neuf scudetti et une Coupe d’Italie avant que la Sampdoria ne voie le jour. Née en 1946 de la fusion de la Sampierdarenese et la Società Andrea Doria, la Samp est rapidement devenue la meilleure ennemie des Grifoni, avant de se forger un palmarès plus qu’honorable lors de sa période dorée dans les années 90, sous l’impulsion du duo Gianluca Vialli-Roberto Mancini.
Dans une ville où passion et exagération font partie du quotidien, la rivalité sportive et prend rapidement des proportions démesurées entre supporters rossoblù, plutôt situés à l’intérieur de la cité, et doriani, issus des villages périphériques. L’animosité entre les deux camps est en outre exacerbée par la naissance dans les tribunes du stade Luigi Ferraris du premier groupe d’ultras de l’histoire, en l’occurrence les Ultras Tito, baptisés en l’honneur d’Ernesto "Tito" Cucchiaroni, attaquant argentin qui fit les beaux jours de la Samp entre 1958 et 1963. Les tifosi du Genoa ne tardent pas à leur emboîter le pas, si bien que, depuis près de 50 ans, les derbies se jouent sur le terrain, mais également dans les tribunes, où les supporters rivalisent d’imagination. Encore une raison pour que le "Derby della lanterna" soit considéré comme le plus beau d’Italie et l’un des plus beaux du monde.
Quelques chiffres
La Sampdoria n’a pas perdu de temps pour montrer au Genoa qu’il aurait du pain sur la planche pour rester la référence locale. Lors de leur première opposition le 3 novembre 1946, les Blucerchiati infligèrent un sévère 3:0 aux Rossoblù. Depuis, les deux équipes ont croisé le fer à 84 reprises, et le cadet des deux clubs a confirmé la tendance. Aux 30 victoires de la Samp, le Grifone ne peut répondre que par 20 succès, pour 34 nuls.
Sur le plan individuel, un attaquant de chaque camp peut se targuer d’avoir inscrit cinq buts face au rival : Guglielmo Trevisan pour le Genoa et Adriano Bassetto pour la Samp. Giuseppe Baldini, lui, a marqué une fois avec l’ancêtre de la Samp, l’Andrea Doria, trois avec la Sampdoria nouvelle formule, et une fois avec le Genoa lors de son passage chez l’ennemi lors de la saison 1950/51.
Anecdotes et petites phrases
Le stade Luigi-Ferraris, dit aussi "Marassi" du nom du quartier où il se situe, est en ébullition lors de chaque édition. Même si le Genoa porte depuis quelques décennies l’étiquette de perdant, en comparaison avec la Coupe des Coupes 1991, le titre de champion la même année et la finale perdue de Ligue des champions de l’UEFA 1992 que la Samp compte à son palmarès, l’aîné des deux clubs ne manque pas une occasion de rappeler à son rival qu’il ne sera jamais que le second. "Pour nous, Rossoblù, le derby est une façon de se frotter avec les usurpateurs", déclara d’ailleurs Andrea D’Angelo, vice-président des Genoani dans les années 80. "Comme pour leur dire, nous étions là avant, pour leur signifier qu’ils sont irrémédiablement arrivés après. Et nous, nous sentons comme l’équipe de la ville quand ils ne sont que l’équipe d’un quartier !"
Le Président actuel en a d’ailleurs remis une couche à l’automne 2009 en affirmant avant la rencontre de championnat "qu’on sait déjà comment va finir le derby, on restera devant la Samp et pour longtemps…"
De son côté, Luigi Del Neri, ancien joueur Blucerchiato, marqua lors du derby un corner direct que qui fit chavirer la partie bleue de la ville. Aujourd’hui entraîneur du club, il sait ce que cette rencontre représente dans le cœur des tifosi. "Ce n’est pas un match, c’est LE derby. Il n’y a pas que deux équipes qui vont sur le terrain, mais une ville entière", explique le technicien doriano. "C’est comme une finale de Champions League. Arriver avec un avantage au classement ne veut rien dire. Nous n’avons pas à disposition deux résultats sur trois pour ne pas perdre, nous n’en avons qu’un : la victoire".
Cette tension, les supporters de la Samp l’avaient dédramatisée d’une manière originale lors d’un derby en 1981. Ils avaient lancé sur le terrain des lapins parés d’un maillot rossoblù et la partie avait dû être interrompue pendant une bonne heure pour que le zoo improvisé redevienne un stade de football !
Aujourd'hui
Si le Genoa reste sur une saison 2008/09 exceptionnelle, il a des difficultés à digérer le départ de Diego Milito et Thiago Motta à l’Inter Milan l’été dernier. La Samp, de son côté, s’appuie sur un duo offensif Antonio Cassano-Giampaolo Pazzini étincelant pour retrouver les sommets de la Serie A. Actuellement cinquièmes, les Doriani visent toujours la quatrième place qualificative pour la prochaine Ligue des champions. A l’heure de se "déplacer" sur le terrain de la Samp, les Genoani, neuvièmes, n’ont eux pratiquement plus rien à perdre ni à gagner en championnat. Mais qu’importe l’enjeu sportif lors d’un derby...
Inter-Milan, Lazio-Roma, Juventus-Torino. Les candidats au derby le plus chaud d’Italie sont nombreux. Mais lorsqu’il s’agit d’évoquer le plus beau, la réponse est unanime : le "derby de la lanterne" entre le Genoa et la Sampdoria enflamme régulièrement Gênes et illumine le reste du pays. "J’ai eu la chance de vivre les plus grands derbies, mais aucun n’a le parfum de la Lanterna", confirme Marcello Lippi, passé notamment par la Juve et l’Inter. "Il est moins venimeux que les autres, c’est peut-être ce qui le rend plus beau".
Médiatiquement reléguée au second plan par rapport à Milan, Rome ou Turin, la rivalité génoise est vécue avec une remarquable passion par les tifosi. Après des séjours plus ou moins prolongés des deux équipes en Série B, le derby avait été très peu disputé ces dernières années, mais la renaissance des deux clubs l’a ramené au premier plan. Dans les esprits longtemps avant le jour J, il reste au centre des conversations longtemps après, les vainqueurs ne cessant de rappeler le résultat aux perdants. A Gênes, le derby ne dure pas 90 minutes mais 365 jours.
Les origines
Le phare (lanterna) qui domine la ville et a guidé de nombreux navires, dont ceux de Christophe Colomb, natif de Gênes, a également donné son nom à la rencontre qui met aux prises le club doyen de la Botte, le Genoa Cricket and Football Club, à l’un des plus jeunes sous sa forme actuelle, l’UC Sampdoria. Créé en 1893, le Genoa a conquis neuf scudetti et une Coupe d’Italie avant que la Sampdoria ne voie le jour. Née en 1946 de la fusion de la Sampierdarenese et la Società Andrea Doria, la Samp est rapidement devenue la meilleure ennemie des Grifoni, avant de se forger un palmarès plus qu’honorable lors de sa période dorée dans les années 90, sous l’impulsion du duo Gianluca Vialli-Roberto Mancini.
Dans une ville où passion et exagération font partie du quotidien, la rivalité sportive et prend rapidement des proportions démesurées entre supporters rossoblù, plutôt situés à l’intérieur de la cité, et doriani, issus des villages périphériques. L’animosité entre les deux camps est en outre exacerbée par la naissance dans les tribunes du stade Luigi Ferraris du premier groupe d’ultras de l’histoire, en l’occurrence les Ultras Tito, baptisés en l’honneur d’Ernesto "Tito" Cucchiaroni, attaquant argentin qui fit les beaux jours de la Samp entre 1958 et 1963. Les tifosi du Genoa ne tardent pas à leur emboîter le pas, si bien que, depuis près de 50 ans, les derbies se jouent sur le terrain, mais également dans les tribunes, où les supporters rivalisent d’imagination. Encore une raison pour que le "Derby della lanterna" soit considéré comme le plus beau d’Italie et l’un des plus beaux du monde.
Quelques chiffres
La Sampdoria n’a pas perdu de temps pour montrer au Genoa qu’il aurait du pain sur la planche pour rester la référence locale. Lors de leur première opposition le 3 novembre 1946, les Blucerchiati infligèrent un sévère 3:0 aux Rossoblù. Depuis, les deux équipes ont croisé le fer à 84 reprises, et le cadet des deux clubs a confirmé la tendance. Aux 30 victoires de la Samp, le Grifone ne peut répondre que par 20 succès, pour 34 nuls.
Sur le plan individuel, un attaquant de chaque camp peut se targuer d’avoir inscrit cinq buts face au rival : Guglielmo Trevisan pour le Genoa et Adriano Bassetto pour la Samp. Giuseppe Baldini, lui, a marqué une fois avec l’ancêtre de la Samp, l’Andrea Doria, trois avec la Sampdoria nouvelle formule, et une fois avec le Genoa lors de son passage chez l’ennemi lors de la saison 1950/51.
Anecdotes et petites phrases
Le stade Luigi-Ferraris, dit aussi "Marassi" du nom du quartier où il se situe, est en ébullition lors de chaque édition. Même si le Genoa porte depuis quelques décennies l’étiquette de perdant, en comparaison avec la Coupe des Coupes 1991, le titre de champion la même année et la finale perdue de Ligue des champions de l’UEFA 1992 que la Samp compte à son palmarès, l’aîné des deux clubs ne manque pas une occasion de rappeler à son rival qu’il ne sera jamais que le second. "Pour nous, Rossoblù, le derby est une façon de se frotter avec les usurpateurs", déclara d’ailleurs Andrea D’Angelo, vice-président des Genoani dans les années 80. "Comme pour leur dire, nous étions là avant, pour leur signifier qu’ils sont irrémédiablement arrivés après. Et nous, nous sentons comme l’équipe de la ville quand ils ne sont que l’équipe d’un quartier !"
Le Président actuel en a d’ailleurs remis une couche à l’automne 2009 en affirmant avant la rencontre de championnat "qu’on sait déjà comment va finir le derby, on restera devant la Samp et pour longtemps…"
De son côté, Luigi Del Neri, ancien joueur Blucerchiato, marqua lors du derby un corner direct que qui fit chavirer la partie bleue de la ville. Aujourd’hui entraîneur du club, il sait ce que cette rencontre représente dans le cœur des tifosi. "Ce n’est pas un match, c’est LE derby. Il n’y a pas que deux équipes qui vont sur le terrain, mais une ville entière", explique le technicien doriano. "C’est comme une finale de Champions League. Arriver avec un avantage au classement ne veut rien dire. Nous n’avons pas à disposition deux résultats sur trois pour ne pas perdre, nous n’en avons qu’un : la victoire".
Cette tension, les supporters de la Samp l’avaient dédramatisée d’une manière originale lors d’un derby en 1981. Ils avaient lancé sur le terrain des lapins parés d’un maillot rossoblù et la partie avait dû être interrompue pendant une bonne heure pour que le zoo improvisé redevienne un stade de football !
Aujourd'hui
Si le Genoa reste sur une saison 2008/09 exceptionnelle, il a des difficultés à digérer le départ de Diego Milito et Thiago Motta à l’Inter Milan l’été dernier. La Samp, de son côté, s’appuie sur un duo offensif Antonio Cassano-Giampaolo Pazzini étincelant pour retrouver les sommets de la Serie A. Actuellement cinquièmes, les Doriani visent toujours la quatrième place qualificative pour la prochaine Ligue des champions. A l’heure de se "déplacer" sur le terrain de la Samp, les Genoani, neuvièmes, n’ont eux pratiquement plus rien à perdre ni à gagner en championnat. Mais qu’importe l’enjeu sportif lors d’un derby...
rafio- Nombre de messages : 898
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Localisation : Annecy
Date d'inscription : 15/07/2008
Re: [31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
...C'est un article qui date de trois ans, lorsque Pazzo et Cassano illuminaient nos couleurs !
rafio- Nombre de messages : 898
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Localisation : Annecy
Date d'inscription : 15/07/2008
rafio- Nombre de messages : 898
Age : 51
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 15/07/2008
Re: [31ème Journée] *** DERBY DELLA LANTERNA***
1-1 un bon point...Mais pour moi au goût amer sachant que ce basta.. de Matuzalem devait être expulsé après son attentat sur Krstičić...Et sachant que c'est lui qui égalise...Et sachant que l'expulsion de Costa, elle est totalement imaginaire !
Mais au moins avec le nul de Palerme, on a gagné une journée sur nos poursuivants...
Mais au moins avec le nul de Palerme, on a gagné une journée sur nos poursuivants...
rafio- Nombre de messages : 898
Age : 51
Localisation : Annecy
Date d'inscription : 15/07/2008
rafio- Nombre de messages : 898
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