[26° Journée] Parma-Sampdoria 1-0

samp_forever a écrit:D'ailleurs sur le but de Parme n'y a-t-il pas hors jeu passif d'un joueur de Parme devant Storari qui lui empêche de voir le tir ?

26'journée: Une défaite dans la polémique

La Sampdoria a mis fin à sa série positive de six résultats consécutifs après sa défaite 1-0 ce dimanche sur le terrain de Parma. Une défaite qui fait beaucoup parler d’elle en raison de l’épisode d’arbitrage douteux survenu en cours de match à la 15ème minute de la seconde période.

Mais d’abord retour sur les formations alignées par les deux entraîneurs : Del Neri a dû se passer de nombreux joueurs, principalement de tous les joueurs de son secteur offensif avec Cassano toujours blessé, et le duo Pazzini-Pozzi tous deux suspendus. Place donc aux jeunes avec la titularisation de Stefan Scepovic sur le front de l’attaque. Dans le camp adverse, Guidolin a dû se passer de Dzemaili et Paloschi blessés, mais aussi du suspendu Jimenez. Ajouté à Panucci qui a rompu son contrat en semaine pour des raisons personnelles, il a aligné deux demi pointes Biabiany et Lanzafame en retrait de Crespo. Sur la ligne défensive, Dellafiore a été aligné au centre avec Lucarelli sur la gauche.

Le début du match a débuté plutôt en faveur de Parma, tentant de faire le match sans toutefois créer de vrais dangers à la défense blucerchiata. La première occasion est cependant arrivée dés la 2ème minute avec un tir de Valiani, bloqué par Storari. La Samp a répondu à la 17ème minute avec un tir de Mannini, bien bloqué par Mirante. Le premier changement du match est arrivé à la 34’ avec Crespo blessé qui a dû sortir, remplacé par Bojinov. Ce dernier s’est offert sa première occasion à la 36’, mais Storari est de nouveau intervenu.

En seconde période, le match s’est fait plus intense, les deux équipes ont allongé leur jeu cherchant à dominer l’autre. Le but de l’avantage est arrivé à la 54’ avec Zaccardo qui s’est défait de Ziegler avant de tromper Storari sur un tir en diagonal. Menée au score, la Samp a eu du mal à réagir, et deux minutes après le but nouvelle occasion de Parma avec Lanzafame pour Bojinov envoyant le ballon au dessus du cadre. Del Neri a alors décidé de jouer la carte du changement en faisant entrer le jeune attaquant Testardi à la place de Guberti. C’est donc un duo offensif inédit qui a fait ses débuts en série A.

L’épisode de la journée est arrivé à la 15’sp avec Mannini dans la surface adverse qui a ralenti le jeu, Galloppa l’a bousculé et fait chuter. L’arbitre, au pied de l’action, n’a pas eu de doute en concédant immédiatement le penalty, avertissant Galloppa sur la même action. Mais après deux minutes de contestations, l’arbitre est revenu sur décision annulant le penalty. La conséquence a été un avertissement pour Mannini !

Dés lors les blucerchiati ont tenté d’augmenter le rythme du match à la recherche de l’égalisation, à l’image de l’occasion de Palombo à la 74’, mais le ballon est passé au dessus du cadre. Nouvelle occasion à la 80’ avec Tissone stoppé par l’intervention de Dellafiore. Malgré une bonne volonté, les blucerchiati sont restés imprécis ne réussissant pas à revenir au score.

Pénalty, c’est lorsque l’arbitre siffle

« Rigore è quando arbitro fischia ». Vujadin Boskov, le mythique entraineur de la Sampdoria d’oro, possédait un savoir et un humour qui lui permettait de dire des phrases qui restent et resteront pour l’éternité. Cette dernière, « Rigore è quando arbitro fischia », revenait systématiquement à l’esprit de tous lorsque la colère s’emparait de nous, lorsqu’un penalty était oublié en faveur de nos protégés. Dimanche, cette citation de Boskov a perdu tout son sens : l’arbitre, Monsieur Rocchi, a sifflé le pénalty qui s’imposait avant, quelques secondes plus tard, de revenir sur sa décision. La démonstration, une fois de plus que, sportivement parlant, l’arbitre a droit de vie ou de mort sur une équipe au cours d’un match. Retour sur une saison malheureuse, au moment où la peur d’un Calcio gangréné par les arrangements dans les hautes sphères de la Lega Calcio refait surface.

Première journée de championnat, la Sampdoria se rend à Catane avec la ferme intention de réaliser un gros coup. Si les trois points sont au rendez-vous, on n’oubliera pas le pénalty flagrant oublié dés la deuxième minute de jeu pour une poussette de Sardo sur Semioli dans la surface de réparation, l’arbitre Monsieur Banti décidant de laisser se poursuivre l’action. Lors de la troisième journée, les blucerchiati se déplacent à Bergame afin d’affronter l’ex-équipe de Luigi Del Neri : ce jour là, encore, un nouveau fait de jeu en défaveur de la Samp avec un penalty oublié par Monsieur Gava pour un contact de Bellini sur Semioli en fin de première période. Encore une fois, cela n’aura pas de conséquence fâcheuse puisque les doriani s’imposent 1-0 en infériorité numérique suite à un but de Mannini consécutif à un exploit individuel de Cassano. Dix jours plus tard, le leader génois se déplace à Florence pour affronter les viola : 9ème minute de jeu, Cassano est mis à terre par Kroldrup en tant que dernier défenseur, Monsieur Morganti laisse jouer. La Sampdoria perdra cette rencontre 2-0, ne voyant pas le jour en seconde période, la viola étant même pénalisée d’un pénalty oublié sur une faute de Stankevicius sur Jovetic. Mais le sort de cette rencontre s’est peut-être joué dés le premier quart d’heure de la rencontre. Trois jours plus tard, l’Inter se présente à Marassi, victoire blucerchiata 1-0 avec en prime un nouveau pénalty oublié par Monsieur Rizzoli suite à une faute de Santon sur Poli. Mais une nouvelle fois, l’erreur est sans conséquence puisque la Samp empoche les trois points de la victoire.

Arrivent alors deux rencontres qui feront couler beaucoup d’encre et feront discuter dans les chaumières blucerchiate :le 4 octobre, le leader de Serie A accueille le promu parmesan. Après une ouverture du score de Giampaolo Pazzini, Parma va égaliser par Galloppa, un but consécutif à une faute des gialloblù au milieu de terrain. Mais l’action majeure de cette rencontre sera cependant le pénalty non accordé suite à un double tacle fautif de Zaccardo et Galloppa sur Pazzini à deux mètres de la ligne. Monsieur Mazzoleni commet deux erreurs grossières qui empêchent la Sampdoria d’enchainer les victoires. Deux semaines plus tard, difficile déplacement à Rome face à la Lazio, un match au cours duquel l’acteur majeur sera une fois de plus l’arbitre de la rencontre, Monsieur Orsato : à la 85ème minute, le gardien Muslera fait une sortie kamikaze et casse le nez de Pazzini sans subir la sanction qui s’impose. Le summum sera cependant la faute de Diakité dans les arrêts de jeu sur Ziegler, le défenseur se désintéressant complètement du ballon et mettant à terre le joueur suisse de la Sampdoria en toute impunité. Une nouvelle fois, les blucerchiati ont de quoi se sentir lésés.

Le 1° novembre, la Sampdoria va profiter à son tour d’une erreur d’arbitrage. Les blucerchiati accueillent le promu des Pouilles, Bari. Contraints au match nul (0-0) par un très bon adversaire, les coéquipiers de Palombo peuvent même remercier Monsieur Valeri, puisque ce dernier annule un but valable aux biancorossi à la 92ème minute pour un hors jeu inexistant. Un point de gagné au classement. Novembre, un mois qui sera difficile puisqu’à Cagliari l’équipe est réduite à dix suite à une faute de Stankevicius qui ne méritait certainement pas le rouge direct. Et même le derby pourrait être sujet à polémique suite au pénalty offert aux genoani par Monsieur Rosetti d’entrée de jeu pour un pseudo contact Ziegler/Palacio. Cela n’enlève rien à la prestation des rossoblù qui ce soir là avaient marché sur la Sampdoria et largement mérité leur victoire.
Fin janvier, alors en pleine crise, la Sampdoria, privée de Cassano pour la première fois, s’en va s’imposer dans le Frioul face à l’Udinese. Une belle victoire 3-2, entachée cependant par deux penalties flagrants oubliés par Monsieur Russo en faveur des équipiers de Di Natale. Certainement entre deux et trois points de dérobés ce jour là par la Samp.

Arrive enfin cette rencontre de dimanche face à Parma. Un match qui laisse un goût amer. Tout d’abord le but parmesan aurait dû être annulé, un attaquant gialloblù, en position de hors jeu, faisant action de jeu et gênant Marco Storari sur le (beau) but de Zaccardo. Mais c’est surtout la décision incompréhensible de Monsieur Rocchi qui porte à confusion. Comment un arbitre peut passer en une minute d’un pénalty sifflé en faveur d’une équipe à la décision de sanctionner d’un carton jaune le joueur fauché, pour simulation ? Surtout lorsqu’à la vue des ralentis, le pénalty était la décision à prendre. Une fois de plus, la Sampdoria est lésée et cela ne semble choquer personne alors que sans toutes ces erreurs, cette équipe serait certainement à l’heure actuelle quatrième du championnat. Dans le même temps, on a vu ces derniers temps une Vieille Dame obtenir deux penalties sur simulation, inscrire un but hors jeu ainsi qu’un autre grâce à un contrôle de la main. Certains oiseaux de mauvaises augures continuent d’évoquer un arbitrage à deux vitesses avec trop d’intérêts financiers en jeu pour se permettre de se passer de certains clubs en Coupes Européennes. Faut-il le croire ? On a l’habitude de dire que se poser la question, c’est déjà y répondre… Le sport est mort ? Vive le sport !

Cependant positivons en repensant au mythique Vujadin Boskov qui répetait régulièrement « Après le pluie vient le soleil » et supportons encore plus fort la Sampdoria qui saura relever la tête et se montrer plus fortes que les décisions arbitrales ! Forza Mitica Sampdoria !